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L’approvisionnement en viande pour les gens cachésOriginal : 2464 × 3472 pxL’histoire ci-dessous des notes de Pierre Schunck n’est pas datée par lui. Mais nous pouvons quelque peu déterminer l’heure: les réunions de district n’ont plus eu lieu à l’hôpital, mais elles ont eu lieu. Donc ça devait être en 1943, voir aussi Les réunions. Contacts de l’L.O. 1940-1944 Les agriculteurs en tant que coopérateurs dans l’approvisionnement en viande pour les gens cachés. Lors d’une réunion de district dans la maison de Joep Seelen sur le Valkenburgerweg à Heerlen, des saucisses furent distribuées aux employés du district et aux chefs des sous-districts présents. La direction du district put être si généreuse car récemment quelques vaches étaient mortes d’une maladie et étaient déclarées impropres à la consommation. Cependant, cela ne signifiait pas que ces vaches étaient mises dans des saucisses et distribuées aux gens cachés. Dans de tels cas, la procédure était comme suit : Un fermier qui avait une vache malade dans son étable où une vache était déjà morte, appelait son vétérinaire. Si l’animal devait être tué sur ordre du vétérinaire, il délivrait un certificat indiquant e.a. le numéro de la marque auriculaire de la vache morte. Avec ce document, l’agriculteur pouvait obtenir une nouvelle vache. Il fallait amener la carcasse à un point de collecte, où le camion de l’équarrisseur viendrait la récupérer. Un fermier digne de confiance des environs ( qui avait généralement aussi des gens cachés dans sa ferme ) secrètement retirait cette carcasse du point de collecte et la mettait chez lui dans l’étable. L’étiquette d’oreille était soigneusement retirée et échangée contre une marque d’une propre vache. La vache, dont la marque auriculaire avait été donnée à la carcasse, était alors destinée à être abattue en secret. Ensuite, le vétérinaire était amené à la même carcasse qui était enregistrée à nouveau en tant que morte, mais maintenant avec le numéro de marque de cette ferme. L’enregistrement des vaches restait correcte et pourtant il y avait de la viande supplémentaire. Quand le journal publiait pour la énième fois un avertissement de ne pas acheter de la viande d’abattage secret parce qu’elle provenait d’une vache morte d’une maladie dangereuse et dont la carcasse avait été volée au point de collecte de l’équarrisseur, alors nos plongeurs avaient à nouveau un bon morceau de viande. Album : Résistance zoom 24.350649350649%
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