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Les noms aux murs

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Limburg 1940-1945,
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Valkenburg, un centre important pour les caché.e.s

Valkenburg, un centre important pour les caché.e.s



Avant du livre “Valkenburg 2019 – 75 ans libéré”

Ce texte est tiré de ma contribution au livre commémoratif « Valkenburg, 75 ans libéré ».


La résistance organisée à Valkenburg consistait principalement en assistance à des centaines de personnes qui devaient se cacher, les soi-disant onderduikers, qui est un mot néerlandais pour des plongeurs. Par exemple, les jeunes hommes qui ne voulaient pas travailler dans l’industrie de guerre allemande. Le rayon de Valkenburg était composé de Valkenburg, Berg et Terblijt, Sibbe, Margraten, Schin op Geul, Klimmen et Houthem. Chaque paroisse avait une chef de plongée en contact direct avec les adresses de plongée. Les messagers ( principalement des femmes ) maintenaient le contact entre eux et la direction du rayon. De moins en moins était écrit à cause des dangers. En partie à cause de cela, mais aussi par pure chance, le LO n’a eu aucune défaite à Valkenburg.
Depuis 1943, les personnes qui voulaient se cacher venaient multipliées dans toutes les régions des Pays-Bas, même s’il y avait beaucoup de soldats allemands dans les hôtels saisis à Valkenburg. Mais la présence de tant d’occupants s’est avérée un avantage. À l’exception des militants arrêtés Coenen et Francotte, membres du KP, qui furent battus d’un hôtel à l’autre, avant d’être fusillés au Cauberg pendant les derniers jours de l’occupation. ( Le KP était le bras armé de l’L.O. dans le sud du Limbourg. Ils avaient leur QG dans une ferme à Ulestraten. )
Beaucoup de clandestins travaillaient dans les cuisines d’hôtels, etc. Ils pouvaient donc gagner leur vie, de même que les clandestins hébergés chez des agriculteurs. Ils n’avaient guère besoin du rationnement. Beaucoup de ceux qui se cachaient chez des agriculteurs ont reçu une exemption agricole de Brands, le chef de l’agence de l’alimentation local, et ont ensuite pu résider et travailler légalement là-bas.
Le reste d’environ 150 personnes cachées avait besoin d’aide par moyen de cartes et timbres de rationnement. Ce nombre fluctuait. Il n’y a pas de chiffres précis, car ils n’ont rien écrit. Au bureau de distribution, situé à côté du télésiège actuel pour la tour Wilhelmina, les fonctionnaires Freysen et Willems mettaient de côté entre 500 et 800 cartes de rationnement chaque mois.

La plupart des Juifs de Valkenburg n’a pas survécu à la guerre. Presque personne ne pouvait croire que ces histoires de camps d’extermination étaient réelles. Mais des dizaines de Juifs, également d’ailleurs, ont trouvé refuge ici.

Arnold Schunck, fils du chef du rayon de Valkenburg, Pierre Schunck

J’y dois encore ajouter : je ne sais ( en ce moment ) rien du sort des manouches ou des autres Roms à Valkenburg, s’il y en a eu de même pendant l’occupation.