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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
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Les dates de naissance et de décès ont été trouvées sur geni.com. [1]
Photo sur ouweleem.nl [2]
Giel Bensen était inspecteur de la police privée dans les mines de charbon d’Oranje Nassau. Il était le beau-frère d’Antje Bensen-Offermans. [2]
Cammaert écrit : Au début, il était impliqué dans la production et la distribution de journaux clandestins, dans des actes de sabotage et dans l’aide aux réfugiés alliés. Fin 1943, il est l’un des fondateurs du groupe de combat K.P. à Heerlen. Il est blessé lors de la libération d’un prisonnier de l’hôpital (avril 1944) et quitte Heerlen. [3.1]
Ce prisonnier était le courrier Theo Crijns. Il en savait trop et on craignait que la police de sécurité de Maastricht n’utilise la torture pour le faire parler. Il avait été blessé lors de son arrestation et le chirurgien et directeur de l’hôpital Karel van Berckel, également membre du K.P. Heerlen, lui avait mis un bandage qui l’empêchait de parler et avait déclaré qu’il ne pouvait pas être transporté.
Normalement, les membres du K.P. ne sont actifs qu’en dehors de leur territoire. Ils évitaient ainsi d’être reconnus. Lorsqu’un K.P. de Roermond se trouvait incapable de libérer de l’hôpital Sint Jozef un messager de Heerlen, Theo Crijns, âgé de 19 ans, Bensen et ses hommes se chargèrent de cette tâche. Bensen et Jacques Crasborn entrèrent armés dans l’hôpital. [2]
Deux policiers, Koevoets et Vervoort, gardaient la porte de la chambre de Crijns lorsque Giel Bensen et Jacques Crasborn apparurent. L’un des policiers reconnut Bensen.
Une balle du pistolet de Koevoet atteignit Bensen au bras gauche. Crasborn se porta au secours de son camarade et une fusillade s’ensuivit, au cours de laquelle Crasborn blessa très grièvement Koevoets et légèrement Vervoort. Les deux hommes du K.P. fuirent par un balcon. Bensen souffrit tellement de sa blessure qu’il dut rester au sous-sol de l’hôpital. Le lendemain, il fut transporté sur une civière vers une adresse à se cacher à Heerlen. Deux semaines plus tard, il partit avec Th. Dobbe pour Nimègue. Il ne revint à Heerlen qu’à la libération. [3.2]
Theo Crijns fuit dans la tourmente, nu, par la forêt d’Aambos jusqu’au sous-sol du collège Bernardinus. [2]
Il a survécu à la guerre.
Après cette évasion, des membres des familles Bensen et Crijns furent arrêtés, interrogés et transférés dans les camps d’Amersfoort et de Vught. Ils ont survécu à la guerre. [4]
Le chirurgien Karel van Berckel n’a pas cette chance. Le 24 août, il est arrêté pour la deuxième fois et assassiné quelques jours plus tard à Vught.
Notes