Les résistants tombés au Limbourg NL

Wiel “Wien” van Boekhold
(Wilhelmus Franciscus Theodorus)

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La photo ci-contre se trouve, entre autres, sur le site Omroep Venlo.  [1]

Le lieu de naissance de Wiel van Boekhold est Venlo.  [2.1] Mais sur geni.com, on dit Venray.  [2.2]
Cammaert parle de lui dans son introduction à Het verborgen front (Le front planqué) : Example des membres actifs de l’O.D.. A participé à diverses activités de résistance : aide aux réfugiés alliés et aux clandestins, presse clandestine, sabotage. Grand mérite pour l’O.D., surtout dans le district de Venlo (commandait le détachement de troupes de l’O.D. de Venlo).  [3.1]
Par l’expression « les membres actifs de l’O.D. », Cammaert entend que dans le nord du Limbourg, de nombreux membres de l’O.D. ont travaillé à l’unisson avec l’O.L., contrairement à ce qui se passe dans beaucoup d’autres endroits. Ils ne voulaient pas attendre la libération. Ils ont été précédés en cela par le général Jans.
Comme la plupart des membres de l’OD, Wiel van Boekhold était en service militaire actif en tant que sergeant-capitulant (Kort Verband Vrijwilliger) lors de la capitulation de l’armée néerlandaise en 1940. L’un de ses premiers actes de résistance a été la récupération d’un canon antichar (P.A.G.). Un collègue de Beegden, E. Ruyten, savait que ce canon avait été déposé dans la Meuse près du bac local dans les jours de mai 1940. À niveau d’eau bas, le canon dépassait de l’eau. Il en informa W. van Boekhold et, avec L. Jans, ils récupérèrent le canon de la Meuse au cours de l’hiver 1942. Ils le démontèrent et apportèrent les pièces à Venlo. Là, il fut réparé et caché dans un poulailler chez Van Boekhold. Après l’incendie du poulailler, le canon P.A.G. fut entreposé dans l’usine de sculptures d’A.H. Gödden. Cette usine s’est progressivement développée en atelier de réparation et d’assemblage d’armes et de munitions.  [3.2]

Wien van Boekhold collabore au magazine clandestin ORANJE-HAGEL à Venlo pendant les années de guerre.
Le titre ORANJE-HAGEL fut choisi dans l’intention de faire tomber la vérité comme des grêlons ( hagel ) orange sur l’occupant et ses sympathisants, selon le fondateur du magazine, l’inspecteur (alors agent) de police H.H. Pollaert. Dès le début, L. Meijers y a contribué. Après les premiers numéros, qui contenaient principalement des messages concernant l’occupant et ses complices, H. Jussen et Leo Jans ont été invités à rédiger des articles. Lorsque Pollaert ( l’éditeur ) dut se cacher, Leo Jans et W. van Boekhold prirent temporairement en charge sa publication à une échelle modeste.  [4]

Wiel van Boekhold était envolvé dans la création d’un camp d’entraînement militaire pour les clandestins après que l’OD de Venlo a pris contact avec environ quatre clandestins dans la forêt de Bovensbos, près de la ferme de Cornelis Krans, près de Helden. Wiel van Boekhold a reçu l’ordre d’établir sur place un camp militaire (« test ») pour les clandestins.  [5]
Ce camp est un échec en raison du comportement imprudent de certains résidents et de la liquidation d’un nazi néerlandais qui était au courant. Rétrospectivement, cette liquidation s’est avérée inutile, car d’autres personnes avaient déjà été informées. Cornelis Krans n’a malheureusement pas survécu, pas plus que la famille juive qui se trouvait dans une cachette souterraine près de sa ferme. Mais les habitants du camp ont pu s’échapper à temps. C’est notamment pour cette raison que la Croix de bronze néerlandaise (Bronzen Kruis) lui fut décernée le 8 octobre 1951. Dans l’avis, on peut lire :
Il s’est distingué devant l’ennemi par une conduite courageuse pendant l’occupation en tant que résistant dans la région 19 (Limbourg) de l’O.D. Il était le deuxième commandant d’un camp pour les militaires qui se cachaient dans la région. Il recueillait des renseignements militaires et cachait des armes dans ses ateliers. Fin octobre 1944, il prend la tête d’un groupe de membres armés de l’O.D. afin de libérer le commandant d’un détachement de troupes du bureau de police de Venlo, lourdement gardé par la Grüne Polizei (police secrète allemande). Il coupe lui-même les barreaux à l’aide d’une scie, tandis que ses hommes montent la garde autour de l’immeuble de bureaux, déguisés en ouvriers.  [6.1]
Après la guerre, le 20 août 1945, il épouse Bernardina Henrica Konings (Diny), née le 3 octobre 1918.  [7] [8]
Elle aussi a dû participer activement à la Résistance, puisqu’elle a reçu, comme son mari, la Croix commémorative de la Résistance. Comme souvent, on ne trouve malheureusement presque rien sur elle.  [6.2]
Au moment du mariage, Wiel est enseigne dans l’armée néerlandaise  [7], c’est-à-dire qu’il suit une formation d’officier, probablement à la KMA, Breda.

Notes

1. omroepvenlo.nl Verzetsheld Leo Jans op 98-jarige leeftijd gestorven
2. 1. Gemeentearchief Venlo Boekhold, Wilhelmus Franciscus Theodorus van
   2. geni.com Wilhelmus-Franciscus-Theodorus-van-Boekhold
3. Cammaert, A. P. M. (1994). Het verborgen front: Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog, Rijksuniversiteit Groningen.
   1. Hoofdst. 0, pp.18ff: Introductie van vaak genoemde personen
   2. Hoofdst. 8, pp.848 ff.: De O.D. in 1942 en 1943
4. Lydia Winkel De Ondergrondse Pers, p.191 (n° 621: ORANJE-HAGEL, PDF p.189)
5. floddergatsblog: Een liquidatie in Kronenberg. (3)/
6. Traces of War
   1. Wilhelmus F.T. van Boekhold • Nederlands • English
   2. Bernardina H. van Boekhold-Konings
7. Gemeentearchief Venlo Wilhelmus Franciscus Theodorus van Boekhold & Bernardina Henrica Konings
8. In Memoriam Wiel van Boekhold
9. https://5awc1lw9h3t9.b-cdn.net/w_/s3-omroepvenlo/0344edb8-7b31-4616-9440-174089517737.jpg