Jef de Groot (Jozef Geurt)
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Jozef Geurt de Groot n’est pas ( encore ?) sur les murs de la chapelle.
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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL

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Jef de Groot
(Jozef Geurt)


 13-09-1916 Heerlen      30-10-1979 Heerlen (63)
- Résistance initiale - Presse clandestine - Réseau Bongaerts - Clandestins - Renseignements - Groupes de combat (K.P.) - Les soldats néerlandais - Survivant.e.s - Heerlen -

    Les dates de naissance et de décès de Sjef / Jef de Groot sont indiquées sur sa carte Im Memoriam. [1]
    Pendant la guerre, il est fonctionnaire aux mines de l’État à Heerlen. [2]
    Cammaert a écrit à son sujet : Avec d’autres anciens soldats, De Groot a commencé très tôt à s’engager dans diverses activités de résistance, dont la production du magazine illégal « Het Vrije Volk » ( en collaboration avec Ch. Bongaerts ). Peu après que la publication du magazine ait cessé, à la fin de l’année 1942, De Groot dut quitter Heerlen, parce que le sol était devenu trop chaud sous ses pieds. À la demande de J.F.H.M. van Hövell van Wezeveld en Westerflier, l’un des chefs de la résistance étudiante, il créa un bureau de falsification à La Haye. Il participa aux K.P. ( Knokploegen, groupes armés ) et tente de liquider l’agent provocateur W. Marcus à Roermond au cours de l’été 1944. [3]
    L’histoire de cette liquidation ratée, à laquelle De Groot put échapper à peine, peut être lue en détail sur le site maasniel.nl. [4]
    De Groot a joué un rôle important dans le sabotage à grande échelle des chemins de fer, qui a été réalisé avec succès en septembre 1944 à la demande du quartier général allié dans la zone libérée au sud des grands fleuves. Les deux compagnies qui rejoignent les Alliés sous sa direction forment le noyau des Stoottroepen dans le Brabant-Septentrional. [5]
    Juste avant la libération, il passe par le front vers le sud et devient l’un des membres fondateurs des Stoottroepen. Il devient commandant du régiment du Brabant.
    Après la guerre, il est entré au service de l’inspection générale de l’armée royale néerlandaise ( Zwaluwenberg - Hilversum ) avec le grade de capitaine. En 1946, il participe à la mise en place d’une organisation secrète destinée à lutter contre le communisme. En décembre 1946 et janvier 1947, De Groot est l’élément moteur de la traque des actions supposées communistes dans l’ancien camp d’interrogatoire de Blauwkapel, alors sous la direction et la responsabilité de Jan Luijendijk de la Direction générale de la justice spéciale Bijzondere Rechtspleging.
     [2]
    Dans le Fort Blauwkapel, De Groot sélectionne d’anciens collaborateurs susceptibles de l’aider et met en place son service anticommuniste. [2]
    Dans le dossier d’un procès d’après-guerre de Cornelis Johannes Antonius Verloop, soupçonné d’avoir travaillé pour le contre-espionnage allemand, on trouve la lettre suivante sur l’émergence de toutes sortes de groupes après la guerre, dont certains étaient issus de la résistance ou de l’OD. Leur but était de traquer les criminels de guerre et, plus tard, de plus en plus, de lutter contre le communisme. Ils y sont décrits comme maladroits. Par ailleurs, l’ancien OD a également organisé son propre « service secret », dont l’objectif particulier est de lutter contre le communisme et de contrôler les ex-délinquants politiques.
    Cette organisation, qui se nomme « De Witte Cel » ( La Cellule Blanche ) et qui comprend toutes sortes de verts-de-gris et de nombreux éléments peu recommandables, a obtenu jusqu’à présent des résultats douteux.
    Le « service secret » le plus sérieux de ce type est la « Commissie voor Bijzondere Opdrachten » ( Commission pour des missions spéciales ). Son chef est un capitaine de la résistance, nommé DE GROOT …
    On dit que cette « Commission » … a un nombre non négligeable de membres dispersés dans tout le pays et effectue un travail non négligeable.
    Cette organisation, surtout récemment, serait spécialement engagée dans l’observation et le contrôle d’activités communistes. [6]
    De Groot est arrêté en 1948 pour possession d’un important dépôt d’armes.
     [2]
    Jef de Groot est donc lui aussi entré dans la guerre froide. Il a fait ce qui était fréquent à l’époque. Le national-socialisme avait été vaincu, un nouvel adversaire était sur le point d’émerger. Avec les anciens adversaires, par exemple au Fort Blauwkapel, on devenait parfois même les meilleurs copains. D’anciens criminels nazis sont devenus des ingénieurs de haut niveau à la NASA, ont obtenu des postes importants dans les services secrets occidentaux, notamment au sein de l’Organisation Gehlen à Pullach, le précurseur du Bundes-Nachrichten-Dienst de l’Allemagne de l’Ouest, etc.

    En 1951, De Groot a reçu des mains du colonel Bruce Bidwell l’étoile de bronze (Bronze Star) destinée aux personnes au service des forces armées américaines qui se sont distinguées dans une zone de guerre par leur héroïsme, une prestation spéciale ou l’accomplissement méritoire de leur devoir dans la mesure où il ne s’agit pas d’un vol.
    Source : Delpher + Stoottroepen museum. [7]

    Notes

    1. bidprentjesrimburg.nl Sjef de Groot
    2. linkedin.com De ontsnapping uit Fort Blauwkapel december 1945, een reconstructie
    3. Cammaert, A. P. M. (1994). Het verborgen front: Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog, Rijksuniversiteit Groningen.
      Hoofdst. 0, pp.18ff: Introductie van vaak genoemde personen
    4. maasniel.nl Het verzet in wereld oorlog 2
    5. tracesofwar.nl Jozef Geurt de Groot
    6. stichtingargus.nl Geheime dienstjes
    7. ww2insouthlimburg.nl Stoottroepen