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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL

Les données de naissance et de décès du couple Koers-Brouwer peuvent être trouvées sur geni.com. [1]
Les informations relatives au décès de Klaas nous ont été fournies par une petite-fille.
En mars 1943, Klaas Koers, agent de la police nationale, est muté de Beek à Geulle, où il occupe le poste de chef de la police. [2.1]
Sa femme travaille au service des douanes. [2.2]
Cammaert écrit sommairement à propos de Klaas Koers : Il s’occupait de l’aide aux réfugiés alliés - entretenait des contacts étroits avec le maquis belge - et de la distribution de la presse illégale (« Trouw » ) [2.3]
Le journal de la résistance Trouw
Avec son épouse Neeltje Brouwer, il commence son travail de résistance en distribuant le journal de résistance orthodoxe réformé Trouw. Le fonctionnaire des impôts Evert Bakker, qui habitait dans le même village [3], était le principal distributeur de Trouw pour le Limbourg méridional jusqu’à Sittard. Grâce aux contacts que Klaas, en particulier, allait nouer dans le Limbourg belge (voir ci-dessous), il était possible d’y distribuer également Trouw, tandis que les magazines clandestins belges parvenaient aux Pays-Bas par la même voie. [2.4]
Le rapatriement des prisonniers de guerre évadés et des équipages d’avions abattus
L’assistance à ces deux groupes s’est déroulée presque de la même manière, mais pas tout à fait simultanément. Les prisonniers de guerre sont arrivés au début de la guerre, tandis que les équipages d’avions sont arrivés en plus grand nombre après le début des grands bombardements sur l’Allemagne.
A Geulle, Koers fit bientôt la connaissance de A.J. Bollen, originaire d’Uikhoven, dans le Limbourg belge, un charpentier qui travaillait dans la ville néerlandaise de Meerssen. Bollen et son camarade J.A.F. Houben effectuaient toutes sortes de missions clandestines sur ordre de Paul Schoenmaeckers, de Rekem, qui avait aidé les réfugiés dès le début de la guerre. Koers informa Bakker de ce contact et une discussion s’ensuivit sur la coopération entre Bakker, son collègue M. Bruynen et l’enseignant J.A.F. Kortleven d’Uikhoven. Peu après, Schoenmaeckers traversa la Meuse et rejoignit Koers qui habitait dans le bâtiment du patronage. Il s’avéra possible de faire venir à Uikhoven, via Bakker et Koers, des aviateurs alliés qui avaient été retrouvés par des travailleurs de la structure nationale de distribution de « Trouw », par l’intermédiaire de Bollen et Houben. Depuis Uikhoven, Schoenmaeckers assurait la liaison avec une filière de fuite vers Bruxelles. Les premiers aviateurs de « Trouw » arrivaiient à Geulle en septembre 1943. [2.5]
Dans le chapitre consacré à l’aide aux prisonniers de guerre francophones évadés d’Allemagne, Cammaert parle de Klaas Koers : Klaas Koers savait exactement où la Meuse pouvait être traversée au mieux. Une fois la voie libre, il siffla la première strophe de l’hymne national néerlandais. Les deux Belges qui attendaient de l’autre côté répondirent par la première strophe du Lion flamand. Ils traversaient ensuite le fleuve dans une barque et prenaient en charge les réfugiés de Koers ou de Bakker. En Belgique, ils étaient remis à Mlle C.M.A. Spierings ou à la comtesse M. de Bissy à Rekem qui, entre autres, collaboraient avec F. Bierneaux à Hasselt, maillon d’une filière d’évasion vers Bruxelles. A partir de septembre 1943, Tummers et consorts utilisaient intensivement l’itinéraire via Geulle. Dans des voitures appartenant aux entreprises Turlings et Smeets, les réfugiés étaient amenés d’Echt ou de Sittard à Geulle. [2.2]
Le site web de l’Air Forces Escape and Evasion Society ( Société d’évasion des forces aériennes ) présente un compte rendu de l’aide apportée aux Pays-Bas aux aviateurs alliés abattus ( donc pas seulement aux pilotes ) pendant la Seconde Guerre mondiale, dans lequel un article est consacré à ce couple aux pages 92-93 : The Koers Family. [4]
La traduction dans d’autres langues peut être trouvée sur ce site : Neeltje Brouwer & Klaas Koers.
K.P. Limbourg Sud
La situation changea lorsque les Alliés approchèrent de la fin de la guerre. Pierre Driessen, le chef du knokploeg Zuid-Limburg, était à la recherche de nouveaux combattants en 1944.
Les deux citations suivantes sont tirées de Le front planqué ( chapitre VII, Les groupes armés et l’histoire des Stoottroepen jusqu’à l’été 1945 ) : Parmi les nouveaux venus figuraient les aides-pilotes K. Koers et E. Bakker qui travaillaient dans la région de Geulle. Après le débarquement en Normandie, presque plus aucun pilote n’avait besoin d’être aidé. Koers était étroitement impliqué dans la préparation d’un raid sur le camp de concentration de Vught, qui n’a finalement pas eu lieu.
Il a aussi essayé d’obtenir certaines des armes larguées par des avions britanniques près de Rekem, en Belgique. Elles lui avaient été promises par des collègues de la résistance belge. Cependant, ce largage s’est avéré d’être trahi. La résistance de Rekem a été durement touchée, mais les armes ne sont pas tombées entre les mains des Allemands. Elles ont été transportées à Anvers par un capitaine de péniche. [2#7]
Apparemment, Koers cachait des voitures du knokploeg Zuid-Limburg chez lui, car le mardi 5 septembre, J. Coenen et W. Francotte rendirent visite à Koers à Geulle pour prendre deux voitures nécessaires pour le raid sur le camp de concentration de Vught. [2.6]
Cette journée, juste avant la libération, se termine fatalement pour Coenen et Francotte. Klaas Koers a heureusement survécu à la guerre en un seul morceau.
Notes