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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
Les archives Joe Russel, que l’on peut désormais consulter sur verzetsmuseum.org, montrent que Joe Russel étudiait les langues classiques à Nimègue lorsque la guerre a éclaté. [1]
Cammaert écrit : Il a joué un rôle déterminant dans la création de la L.O. dans le district de Venlo. Russel a également joué un rôle au niveau provincial. Il est nommé chef de district de la L.O. de Venray. Il est également membre de l’Aussenministerium dans le nord de la province. Il gère la distribution de plusieurs journaux clandestins. [2.1]
L’organisation de résistance Aussenministerium s’occupait principalement d’aider les étudiants à fuir l’Allemagne qui y effectuaient des travaux forcés. Le leader de la LO, Ambrosius de Venlo, lui demanda d’organiser le district de Venray sur le modèle de Venlo. Au début, Russel faisait la navette entre Venlo et Venray, mais en mars 1944, il s’installa définitivement dans ce district.
Les villes de Deurne et Helmond, situées dans le Brabant-Septentrional, faisaient partie de ce district en tant que sous-districts. [2.2]
Le 1er mai 1944, la Sipo fait une descente dans l’entreprise du père de Russell à Tegelen. Son fils étant introuvable, ils prennent Russel Sr. en otage pendant dix jours. A la suite de cet incident, ce dernier décide d’arrêter la distribution de magazines clandestins et Joe se cachait à Venray. [2.3]
Il est également resté actif à Venlo et à Tegelen, principalement en relation avec l’Aussenministerium. Le journal illégal Het Gastmaal était reproduit dans l’épicerie de Kees Tabbers, Haukestraat 6, à Venlo. On y produisait également des formulaires permettant aux étudiants contraints de travailler en Allemagne de rentrer chez eux prétendument en toute légalité. [1]
Joe Russel était présent lors de la descente de Weert mais a réussi à s’échapper en se cachant sous un bureau d’école. [3]
Elle eut lieu le mercredi 21 juin 1944. Presque tout le sommet du Limburg LO y est arrêté.
Puis, les recherches sont devenues si intenses qu’il a dû prendre une identité féminine. Une écharpe recouvrait sa pomme d’Adam. [4]
Il pouvait donc recommencer à voyager, accompagné d’une vraie femme, Eugénie Boutet, une aide-pilote de Sevenum, qui elle aussi était dans la clandestinité. [3]
Car les femmes étaient rarement contrôlées.
Après la guerre, il poursuit ses études de langues classiques et devient professeur au collège Dominicus à Nimègue. En 1983, il est décoré de la Verzetsherdenkingskruis ( Croix commémorative de la Résistance ) à Venray et, après sa mort en 1992, il est enterré dans le tombeau familial sur la Kerkhoflaan à Tegelen. [5]
Il a raconté son histoire de résistant devant la caméra de Peel & Maas TV, également au nom de ses amis qui ne pouvaient plus le faire.
Dans cette interview, il mentionne toute une série de noms et d’histoires. [3]
Notes