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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
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Les dates de naissance et de décès de Michel Bartels figurent sur sa carte In Memoriam au Historisch Centrum Limburg. [1]
Dès 1940, des fonctionnaires et surtout d’anciens soldats commencent à s’organiser prudemment. Pour certains, il s’agissait d’être prêt à maintenir l’ordre lors de la libération ( Ordedienst ). D’autres voulaient aller plus loin et ont créé de petits groupes de résistance précoces.
L’un de ceux-là était Michel Bartels, fonctionnaire des impôts à Maastricht. Un groupe de résistance se forma au bureau des impôts, que d’autres appelaient groupe fiscal de Maastricht, ce qui ne leur plaisait pas beaucoup. Ils ont eux-mêmes trouvé d’autres noms.
Cammaert écrit : Bartels a pris l’initiative de former une section consacrée à l’aide aux clandestins : le groupe-Sjeng ou le groupe-Versleijen. L’accent était mis sur l’aide aux fonctionnaires en difficulté, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la province du Limbourg. Le groupe Versleijen avait ainsi des contacts dans tout le pays et avec des organisations telles que le R.V.V. et le P.B.C. ( Centre de cartes d’identité ). Les clandestins étaient hébergés à Maastricht et dans les villages environnants. C’est surtout dans la région d’Eijsden que le groupe a bénéficié d’un soutien important. Des douaniers, chargés d’aider les réfugiés, se sont également dévoués pour les clandestins ( militaires ) envoyés par l’organisation Maastrichtienne [2.1]
Par un étrange concours de circonstances, expliqué en détail par Cammaert, il y avait deux groupes de l’OD à Maastricht. Le capitaine de réserve P.J. Sijmons, également officier des impôts, créa le premier groupe de l’OD à la demande du général Jans et désigna Bartels comme son adjoint. [2.2]
Le 8 octobre 1951, il reçoit la Croix de bronze ( BK ) par l’arrêté royal n° 20. Le commentaire qui l’accompagne mentionne également son travail de renseignement :
Il a recueilli des renseignements militaires sur l’ennemi dans le Limbourg, les a traités et les a transmis. Bien que son nom et son pseudonyme soient connus et qu’il soit recherché par l’ennemi, il a pu poursuivre normalement son travail de résistance. En outre, lors des combats autour de Maastricht à la mi-septembre, il a transmis aux Alliés des informations militaires sur l’ennemi dans le sud du Limbourg, y compris des informations vitales sur la position d’artillerie de l’ennemi à Bunde. [3]
Après la guerre, il travaille quelque temps pour le service d’enquête politique à Maastricht. Celui-ci était au service de la direction générale de la justice spéciale du ministère de la justice et avait pour mission de rechercher et de traduire en justice les collaborateurs nazis.
Le dossier à ce sujet se trouve dans les archives de la Direction générale de la justice spéciale. [4]
Le président des États-Unis lui a décerné la Medal of Freedom ( médaille de la liberté ). [3]
Notes