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Limburg 1940-1945,
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Tous les résistants tombés au Limbourg NL
Johan Beyleveld était décorateur de porcelaine dans l’industrie céramique de Maastricht. Probablement pour échapper à l’Arbeitsdienst forcé en Allemagne, il s’était caché. Est-ce de la résistance ? En fait, ça l’est, constate maastrichtsegevelstenen.nl [6]. Sur les murs du monument provincial de la résistance du Limbourg (NL) se trouvent également quelques personnes seulement pour cette raison, mais Johan n’en fait pas partie.
Il fut arrêté et emmené à Amersfoort le 28 août 1944. Là, dans son dossier, le motif de son arrestation est "Arbeitsverweigerung" (refus de travailler) [2]. Le 6 septembre 1944, donc le Dolle Dinsdag [7] (mardi fou), quelques jours avant la libération de Maastricht, il fut transporté en Allemagne. [1]
Il mourut à Neuengamme à la suite de mauvais traitements, mais le Sterbeurkunde (certificat de décès) indique « Lungenentzündung » (pneumonie) [3].
Il y a un cachet du Bureau Bijzondere Rechtspleging (Bureau de la justice spéciale) dans son dossier aux archives nationales [1] avec le texte : « Des archives conservées au ministère de la Justice, il ne ressort pas que pendant la période d’occupation, la personne concernée se n’est pas rendue coupable d’agissements politiques ou comportement, qui a conduit à l’imposition de quelque punition ou mesure que ce soit par les organes de la Justice spéciale, avec un cachet de date : 22 avril 1958. Après la libération des Pays-Bas, le but de ce Bureau Bijzondere Rechtspleging était de juger tous ceux qui s’étaient rendus coupables pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment de collaboration, de haute trahison et de crimes de guerre.
Notes