Zef “De Witte” Ronden (Peter Joseph)
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Peter Joseph Ronden n’est pas ( encore ?) sur les murs de la chapelle.
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Monument aux morts à Aachen-Eilendorf

Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL

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Zef “De Witte” Ronden
(Peter Joseph)


 07-03-1915 Geleen-Lutterade      24-12-1946 Sittard (31)
- Groupes de combat (K.P.) - Les aides-pilotes - Presse clandestine - Coursiers / coursières de la résistance - Survivant.e.s - Sittard -



www.myheritage.nl …

    Les dates de naissance et de décès de Zef Ronden proviennent des Archives régionales de Sittard-Geleen. [1]
    Cammaert écrit : Sittard, électricien aux Mines de l’État. Dirigeait avec d’autres un groupe de résistance locale remarquablement actif, également appelé le K.P.-Sittard. Ses activités de résistance étaient variées : aide aux aviateurs alliés (en collaboration avec J.H.J. Sangen), sabotage, vols, services de courrier et distribution de journaux clandestins. [2.1]
    L’L.O. et le K.P. de Sittard étaient étroitement liés sous la direction de Mathieu Corbeij et Dolf Simonis, mais se tenaient relativement à l’écart des autres groupes pour des raisons de sécurité. Grâce à cette façon d’agir réfléchie et extrêmement prudente, aucun résistant du cercle de Corbeij ne tomba entre les mains des Allemands. [2.2]
    Le Blanc van Ronden, comme Zef était appelé, a également fait traverser la Meuse à des réfugiés : De là, ils sont aidés par le Blanc van Ronden et d’autres, et avec l’aide de personnes telles que Louis Muyres, via la société Juliana à Berg aan de Maas, ils traversent la Meuse pour se rendre en Belgique. L’un des « filières d’évasion ».
    Le nom de résistance de Zef Ronden a peut-être aussi été dicté par la prudence. En effet, on l’appelait « De Witte » ( le Blanc ) bien qu’il ne soit pas vraiment blond. [3]
    Le siège du K.P.-Sittard se trouvait dans l’atelier automobile Matrai, Heerlenerweg 29. [4]
    Il y avait bien entendu une coopération avec le KP-Heerlen/KP-Zuid-Limburg, qui prêtait par exemple son camion de pompiers pour certaines actions nocturnes. Ils l’avaient volé et blindé dans l’atelier de Matrai. Après le raid sur le bureau de distribution de Valkenburg, il a été garé dans la grotte des Pères sur le Cauberg ( Valkenburg ), probablement grâce à la médiation du Père Ferdinand.
    C’était le 22 juin 1944. Dans la nuit du 25 au 26 juin, le camion de pompiers entre à nouveau en action :
    La brigade de combat de Sittard fait une descente à l’hôtel de ville de Stein. Une grande quantité de documents de distribution et de cartes d’identité vierges sont saisis. Le registre de la population est emmené. [5]

    La région de Peel, dans le Limbourg du Nord, se trouvait sur la route d’approche des bombardiers alliés vers la région de la Ruhr. Il y avait donc beaucoup d’artillerie antiaérienne allemande. C’est également la raison pour laquelle les Allemands avaient agrandi l’aérodrome de Venlo, situé à proximité, pour y faire voler des avions de chasse. Le Zwarte Plak était un hameau isolé dans la Peel, où un groupe de résistants aidait principalement des Alliés abattus. Simonis et Witte ( Zef Ronde ) se rendaient aussi parfois au Zwarte Plak où les pilotes blessés étaient hébergés en attendant d’être transportés à l’hôpital de Sittard où ils étaient opérés par le docteur Van der Hoff, puis emmenés à la gare de Maarland ( Eijsden ) via la gare de Maastricht. [4]

    Sur le site web Houtem Vreuger, on trouve une liste des actes de résistance du groupe de combat de Witte van Ronden ( pour autant qu’ils soient connus ) :

    • libération ( en uniformes allemands ) du pasteur Huibers de Schinnen, qui devait être transporté en Allemagne ;
    • il semble qu’il y ait eu au moins une liquidation (on n’en sait pas encore plus) ;
    • Attaque, à l’intention des clandestins, sur la route entre Holtum et Susteren contre sa sœur Annie et Bertha Nelissen, qui transportaient des tickets de rationnement. Annie était au courant, Bertha ne l’était pas !
    • raid en uniformes allemands sur la mairie de Stein entre autres pour voler des archives dans le coffre-fort qui menaçaient de révéler les manipulations de certains fonctionnaires ;
    • transport de pilotes ayant atterri à proximité vers des adresses dans le Peel ;
    • la distribution de tracts de la résistance dans toute la région. [5]

    Cette liste comporte une incongruité. Le transport des aviateurs alliés abattus ne s’est pas fait de Sittard vers le Peel, mais dans l’autre sens.

    Notes

    1. Regioarchief Sittard-Geleen, 841 Verzetsfamilie Ronden uit Sittard, 1939-1948.Deel I - Peter Joseph Ronden (Zef)
    2. Cammaert, A. P. M. (1994). Het verborgen front: Geschiedenis van de georganiseerde illegaliteit in de provincie Limburg tijdens de Tweede Wereldoorlog, Rijksuniversiteit Groningen.
      1. Hoofdst. 0, pp.18ff: Introductie van vaak genoemde personen
      2. Hoofdst. 6: L.O., VIII.6. District Sittard, pp.686 ff.
    3. broeksittard.nl Mathieu Corbeij, leven en werken
    4. verenigingsittardsverleden.nl Dolf Simonis, oorlog en verzet in Sittard
    5. limburg.75jaarvrijheid.nl/, tijdlijn Dit gebeurde er in Limburg in 1944
    6. Houtem Vreuger Holtum in de oorlogsjaren 40-45
    7. https://www.myheritage.nl/site-140969351/ronden