Les résistants tombés au Limbourg NL

Leendert L. Sluijmers

Leendert Sluijmers était mécanicien automobile [1#3][1#8] et soudeur automobile [1#5]. Il fut arrêté le 25 juillet 1944 pour s’avoir défilé devant le travail forcé ( appelé par euphémisme Arbeitseinsatz, mission de travail, principalement dans l’industrie allemande [2] ).
Le préfet de police de Heerlen écrivit au bourgmestre le 11 mars 1953 :
En réponse à la lettre de l’Oorlogsgravenstichting (Fondation des sépultures de guerre) du 5 de ce mois, qui me fut transmise pour rapport par votre lettre du 6 de ce mois du 4e département, j’ai l’honneur de vous informer que Leendert Sluijmers, né le 3. janvier 1922 à Heerlen, mécanicien automobile célibataire, habitant à l’époque chez ses parents, Lijsterstraat n° 5, fut forcé de travailler en Allemagne en 1942 par l’intermédiaire de l’agence régionale pour l’emploi de Heerlen. Après avoir travaillé deux jours dans une mine, il s’est enfui et s’est caché dans cette ville. Vers juillet 1944, il y fut arrêté par des agents de l’Arbeitseinsatz [2] et emprisonné à la préfecture de police de Heerlen, après quoi il fut transféré à Neuengamme ( Allemagne ) via Ommen. [1#8] [1#8]
Cela se fit via le camp de transit Polizeiliches Durchgangslager Amersfoort : Entre le 26 août 1944 et le 8 septembre 1944, Leendert Sluijmers était détenu au camp d’Amersfoort. [8]
Dans les archives de l’OGS, on peut lire : Autour du 6 septembre 1944 d’Amerfoort à Neuengamme. [1#5]
Selon le Digitaal Monument Neuengamme [3], cela a eu lieu le 10 septembre 1944 dans le camp de Hambourg-Hammerbrook, Spaldingstraße 156/158, un sous-camp de Neuengamme. [4]
D’ailleurs, son nom est orthographié Sluymers chez le Digitaal Monument. Mais la famille a écrit Sluijmers sur la carte In Memoriam. [7]
Le 12 septembre 1945, ses parents, qui habitent toujours à l’adresse susmentionnée, reçurent un message du département de Maastricht et de ses environs de la Croix-Rouge néerlandaise leur annonçant que leur fils était mort le 3 mars 1945 à Neuengamme.
Les parents déclarèrent qu’ils n’apprécieraient pas que la dépouille de leur fils soit amenée ici, car ils n’étaient pas convaincus que ce serait effectivement la dépouille de leur fils qui serait amenée ici.
Ils préféreraient que leur fils continue de reposer là où il est actuellement enterré.
S. [1#8]
Il repose dans le champ d’honneur néerlandais du cimetière de Hambourg-Ohlsdorf, tombe BP-73L2. [6][7]
Dans le registre mortuaire [5] de Neuengamme ( le registre des prisonniers décédés, souvé par un prisonnier ), plusieurs maladies sont listées dont les prisonniers sont morts : entérite, tuberculose, dysenterie, insuffisance cardiaque, etc. Il s’agit d’une dissimulation. La cause réelle du décès était presque toujours les conditions misérables du camp. En outre, les données ne sont absolument pas fiables. Souvent, on n’a écrit que quelque chose lors de l’enregistrement d’un décès. ( Source : Judith Schuyf, Nederlanders in Neuengamme : de ervaringen van ruim 5500 Nederlanders in een Duits concentratiekamp 1940-1945 (Les Néerlandais à Neuengamme : les expériences de plus de 5500 Néerlandais dans un camp de concentration allemand 1940-1945) ISBN : 9789059940512, cité sur monument.vriendenkringneuengamme.nl. [3]

Notes

1. Archief Oorlogsgravenstichting (@ Nationaal archief),
   Dossier Leendert Sluijmers • #3 • #5 • #8
2. Arbeitseinsatz, Wikipedia • Nederlands • Deutsch • English • Français • Português
3. Digitaal Monument Neuengamme
4. .kz-gedenkstaette-neuengamme.de, Hamburg-Hammerbrook (Spaldingstraße) • Deutsch • English • Français
5. Totenbuch Neuengamme • Deutsch • English • Français
6. 1. Nederlands Ereveld Hamburg
   2. OpenStreetMap Friedhof Ohlsdorf Fuhlsbüttler Straße
   3. https://www.friedhof-hamburg.de/
7. Oorlogsgravenstichting.nl
8. https://www.oorlogsbronnen.nl/tijdlijn/Leendert-Sluijmers/02/142240