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Les noms aux murs

Wikimedia

Limburg 1940-1945,
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Roger Moreno Rathgeb, compositeur du Requiem pour Auschwitz, avant d’allumer une bougie lors du service commémoratif « Valkenburg libérée il y a 75 ans », nous a souvenu de:

L’Holocauste oublié

Combien de membres d’un peuple doivent être tués jusqu’à ce qu’ils obtiennent le statut de victimes d’un génocide ou, dans le cas de la Seconde Guerre mondiale, de victimes de l’Holocauste? Cent mille? Cinq cent mille? Un million?
On estime qu’entre cinq cent mille et un millions de Sintis et de Roms ont été tués au cours de la Seconde Guerre mondiale. Aucun chiffre exact n’est connu, car beaucoup de ces personnes n’ont pas été enregistrées nulle part pendant la persécution. Une autre cause réside dans le fait que beaucoup d’entre eux ne sont pas morts dans des camps de concentration, mais ont été abattus et jetés dans une fosse commune dans plusieurs pays quelque part à la campagne ou dans une forêt.

Le 16 mai 1944, un raid à grande échelle eut lieu à travers les Pays-Bas. 578 personnes furent arrêtées et emmenées au camp Westerbork. Enfin, 244 d’entre eux ont été déporté.e.s à Auschwitz-Birkenau le 19 mai 1944. Seuls 31 d’entre eux ont survécu à la guerre.

Le génocide oublié

 
Settela Steinbach,
19 Mai 1944

La victime la plus célèbre des Pays-Bas était la Sintessa Settela Steinbach du village de Buchten, dans la province du Limbourg, la fillette au foulard regardant à la porte d’un wagon à bestiaux. Pendant longtemps, elle a été le symbole de la persécution des Juifs aux Pays-Bas, jusqu’à ce que la journaliste Aad Wagenaar découvre sa véritable identité en 1994. Il a fallu attendre longtemps avant que les Sintis et les Roms obtiennent le statut de victimes de l’Holocauste. Pendant longtemps, ils n’ont pas eu droit à une indemnisation pour leurs biens volés car ils ne disposaient pas des preuves écrites nécessaires. Une contribution financière n’a été mise en place qu’en 2000.

La majorité de la société néerlandaise ignore ces faits, car dans les livres d’histoire, les documentaires et lors de commémorations, seules les six millions de victimes juives sont généralement mentionnées. L’histoire de la « persécution des gitans » est généralement négligée. D’où le terme « Holocauste oublié ». Ce n’est que le 4 mai 2012 que le génocide sur les Sintis et les Roms a été un élément central de la commémoration nationale des morts pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Beaucoup plus d’information, mais pas encore en français: Genocidul uitat Soarta romilor şi sintilor ( Le génocide oublié – Le sort des Sinti et Roma. ) Disponible en Română, English, Nederlands, Deutsch, Polski, Hrvatski, Magyar