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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
Fonctionnaire colonial à la retraite (en dernier fonction Hoofdcommies dans l’ancien Nederlands Indië, aujourd’hui Indonésie). [9] En 1938, lui et sa famille rentrèrent aux Pays-Bas pour l’éducation des enfants [1.4] et s’installèrent à Nimègue. Pendant l’occupation allemande, il distribuait des journaux interdits et faisait partie du groupe Nijmegen de Vrij Nederland. [8] Son fils Jean René y participait aussi [1]. Ils aidaient à faire passer clandestinement des familles juives en Suisse et distribuaient des cartes de rationnement aux clandestins. Il fut arrêté à trois reprises. Le 29 juin 1944, il fut arrêté avec son voisin Christ Toussaint et exécuté le 21 juillet 1944 avec sept autres citoyens nimègois sur la bruyère de Leusden en représailles à des attaques contre des soldats allemands, après avoir creusé sa propre tombe [2]. Il figure sur la liste des morts des Etats généraux de 1940-1945 [3]. Après la guerre, Van Geuns fut enterré jusqu’à l’automne 1969 au cimetière de Daalseweg (A 29-1-9), puis transféré au champ d’honneur du cimetière de Vredehof [5] à Nimègue.
Le journal De Gelderlander du 11 mai 1945 publia une nécrologie d’Ernest George van Geuns, Henricus Lins(s)en, Christiaan Toussaint et Joseph Rodriguez, qui, selon la nécrologie, avaient tous péri le 22 juillet 1944 au camp d’Amersfoort, "en tant que victimes pour Nimègue". [7]
Notes