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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
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En 1940, Hendrik Roelof de Jong fut nommé pasteur de l’église réformée à Venlo. Il était co-rédacteur du journal clandestin Trouw et collaborateur du Nationaal Steun Fonds ( Fonds de soutien national, une organisation de résistance néerlandaise qui finançait le reste de la résistance) [1]. À partir de septembre 1943, il organise dans la région de Venlo le placement dans des familles d’accueil des enfants juifs sauvés de la crèche située en face de la Hollandsche Schouwburg [2] à Amsterdam. Il était duikhoofd ( contact local ) pour les protestants en cachette dans le nord du Limbourg. Le 5 mars 1944, la Sicherheitspolizei fit une descente dans la maison du pastorat. De Jong parvint à s’échapper par une lucarne et se cacha chez une tante à Amsterdam, où il poursuivit sa résistance comme d’habitude. [3.1]
Arrêté le 27 janvier 1945 lors d’une réunion du comité national de travail de la Résistance. ( Landelijk Werkcomité der Illegaliteit ) [3.2]
Ce fut une conséquence de la trahison par Johan Van Lom, dont un certain nombre de personnes du NSF [1] ont été victimes. [4]
Il fut fusillé avec sept autres personnes le lundi 12 février 1945 dans l’après-midi, près du pont Jan Gijzen à Haarlem, où une fusillade avait eu lieu deux jours auparavant, tuant un gendarme de campagne allemand. (Bureau d’enregistrement de Venlo, document 468/1945). Cimetière d’honneur à Bloemendaal, champ 35. [5]
À Venlo, quatre ecclésiastiques ont payé leur résistance de leur vie. À la plaque commémorative à la basilique de St.-Martin [6] on trouve les noms de trois prêtres cette église et aussi celui du pasteur reformé Henk de Jong.
Hendrik Roelof ( Henk ) de Jong figure dans l’Erelijst 1940-1945 ( liste d’honneur du Parlement néerlandais ). [7]
Notes