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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
Photo : Machine à composer Linotype, Wikimedia → → →
Bernard Miché était typographe. [3]
C’étaient des personnes qui faisaient de la composition d’imprimés avec une machine à composer avant l’arrivée des ordinateurs. Pour les groupes de résistance qui s’occupaient de la production et distribution des écritures interdites, c’étaient des personnes très importantes. Mais il existait, bien sûr, des moyens plus simples.
Le 30 mars 1955, la municipalité d’Utrecht répond aux questions de l’Oorlogsgravenstichting (fondation des tombes de guerre) concernant Bernard. Elles se trouvent dans son dossier aux Archives nationales. Sur le feuillet #2, nous trouvons cette déclaration : [1]
La personne en question, qui appartenait au groupe OD, fut arrêtée par le SD au printemps 1942 pour avoir imprimé des écrits illégaux. Il fut inclus dans le tribunal OD - dans le soi-disant groupe de 72 personnes OD - et après avoir été condamné à mort, il fut transporté via la prison d’Utrecht et vraisemblablement le camp d’Amersfoort vers Oranienburg en Allemagne, où il mourut vraisemblablement par balle.
Ce procès OD eut lieu à Amersfoort ET à Maastricht. Puisque son nom figure sur le mémorial de l’OD à Maastricht [2], nous pouvons supposer qu’il était l’une des personnes condamnées par le tribunal militaire dans le troisième monastère minoritaire à Maastricht.
Bernardus Marcus ( Bernard ) Miché figure dans l’Erelijst 1940-1945 ( liste d’honneur du Parlement néerlandais ). [3]
Notes