La position d’un bourgmestre (non fasciste) était difficile pendant la Seconde Guerre mondiale. En vertu du Règlement de guerre terrestre, un traité international de 1899, ils étaient tenus d’aider les occupants allemands, mais ceux-ci devaient à leur tour respecter la loi et l’ordre juridique des territoires occupés. Ce dernier point est resté lettre morte. Les bourgmestres étaient donc confrontés à un dilemme. Ils pouvaient démissionner et seraient alors remplacés par un fasciste qui causerait encore plus de dégâts. Ils pouvaient également rester pour protéger leurs concitoyens autant que possible, mais couraient alors le risque d’être compromis en accédant aux demandes des forces d’occupation. [1] Bien entendu, les policiers et autres fonctionnaires ont également été confrontés à ce problème.
Au cours des premiers mois, ils étaient encore optimistes quant au rôle positif qu’ils pouvaient jouer. Les bourgmestres et la police s’efforçaient généralement de gagner la confiance des Allemands en maintenant l’ordre public et en appelant la population à faire preuve de retenue et de calme, afin d’éviter toute répercussion sur les citoyens.
Ils jouaient donc souvent le rôle de modérateurs de la contestation anti-allemande.
Le membre de la NSB Max de Marchant et d’Ansembourg, commissaire de la province ( la fonction s’appelait auparavant commissaire de la reine ) dans le Limbourg, a mis en œuvre le Führerprinzip. Dans son célèbre discours du 12 août 1941, il annonça la dissolution du parlement provincial et de tous les conseils communaux. Cela entraîna une réaction des bourgmestres limbourgeois unique en son genre aux Pays-Bas : 44 d’entre eux ( la plupart membres du parti catholique RKSP ) démissionnèrent collectivement presque simultanément. Deux douzaines d’autres suivirent en 1942-1943 [2] Ce n’est qu’à partir du printemps 1943 que les bourgmestres encore en place s’opposent plus activement aux plans de l’occupant. [3]
Plus de 60 % des bourgmestres ont été limogés ou ont démissionné au cours de ces années, ce qui signifie également qu’environ 40 % sont restés en poste et ont tenté de tirer le meilleur parti de la situation.
Ce n’est qu’à partir du printemps 1943 que les bourgmestres restants s’opposent plus activement aux projets de l’occupant. [2]
Un certain nombre de bourgmestres ont choisi une stratégie différente et se sont ouvertement opposés aux Allemands au cours des premiers mois. Ils ont été licenciés et généralement remplacés par des bourgmestres de la NSB. [3]
Les deux bourgmestres de Valkenburg pendant la période d’occupation sont typiques de ce dilemme. Le maire d’avant-guerre (et d’après-guerre) Hens est resté en place jusqu’en 1943[4]. [4] Cette année-là, environ la moitié des maires néerlandais ont abandonné, réalisant qu’ils ne pouvaient plus rien faire, par exemple contre la déportation des Juifs vers les camps d’extermination et de la population masculine vers l’esclavage en Allemagne.
Sous les notes et sources, vous pouvez lire les noms de quelques bourgmestres qui ont payé de leur vie leur attitude principale. Mais aussi les deux maires de guerre de Valkenburg : Piet Hens, qui a essayé le plus longtemps possible de faire au mieux, et son successeur, un national-socialiste.
Les résistants tombés au Limbourg NLBourgmestres – 5 pers. |
Cann,
van Frans Peter Mathis Frans “Piet” | ∗ 1886-12-22 Melick en Herkenbosc † 1945-03-31 Bergen-Belsen
| - Bourgmestres - Helden - Résistance non organisée - Frans « Piet » van Cann était le maire de Helden. En tant que maire, il fermait les yeux sur des pratiques illégales des employés municipaux. Il ignorait les … paroi de gauche, ligne 20-03 |
Corbey/Corbeij,
Marie Joseph Peter Mathieu Mathieu “No II” | ∗ 1886-05-16 Sittard † 1950-12-05 Sittard
| - Bourgmestres - Renseignements - Les aides-pilotes - Survivant.e.s - Sittard - Cammaert écrit sur Mathieu Corbey : Avant la guerre, il travaillait pour le service de renseignement militaire et recueillait des données sur les positions allemandes, de …
Cette personne n’est pas ( encore ?) inscrite sur les murs de la chapelle. |
Hens,
Piet (Petrus Antonius)
| ∗ 1888-08-27 Zwolle † 1971-04-26 Utrecht
| - Valkenburg - Bourgmestres - Survivant.e.s - Était bourgmestre de Valkenburg et de Houthem depuis 1917 et à partir de 1935 également d’Oud-Valkenburg. Le 1er octobre 1940, c’est-à-dire au cours de la première année de …
Plus dans notre histoire La résistance à Valkenburg
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Luske,
Jacques Joseph Carlos Marie Jacques | ∗ 1901-08-31 Baarn † 1944-12-27 Hamburg-Neuengamme
| - Aide aux clandestins - Bourgmestres - Limburg + - Bourgmestre et membre de LO-Bergharen [1], qui faisait partie du district de LO Maas en Waal. Arrêté le 6 mars 1944 parce que des clandestins capturés avaient parlé après avoir été …
Cette personne n’est pas ( encore ?) inscrite sur les murs de la chapelle. |
Schmalbach,
(Godfried Jozef) Paul
| ∗ 1897-09-16 Vaals † 1952-09-18 Vaals
| - Valkenburg - Bourgmestres - NSB - Survivant.e.s - 1942-1943 bourgmestre de Beek, 1943-1944 bourgmestre de Valkenburg-Houthem. Son prédécesseur et successeur était Piet Hens.
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