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Limburg 1940-1945,
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Les résistants tombés au Limbourg NL
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Sophie Brinkman était la fille du notaire Herman Brinkman et Francisca Brinkman-Rohling à Roermond. Elle épousa le Français Paul Marie de Puniet de Parry en 1936 et aidait des prisonniers de guerre francophones en fuite à rentrer chez eux.
Elle enregistrait en sténo des messages radio de la BBC et de Radio Oranje, qu’elle et son père relayaient dans le quotidien clandestin De Postduif.
Source : geni.com. C’est également la source de la photo de droite. [1]
Pendant les années de guerre, elle et son père participaient à la diffusion du journal clandestin De POSTDUIF, qui était édité par l’engénieur Schlösser et D. Steenmeijer. Ce dernier avait obtenu l’opportunité de Bob Bouman, qui, comme Steenmeijer, travaillait pour le CCD ( Service de contrôle des crises ). Le notaire H.J.F. Brinkman et sa fille Mme S.M.A.J. de Puniet de Parry distribuaient la feuille, qui était destinée à donner des nouvelles aux personnes à l’abri ou en cachette pendant la phase finale de la guerre. Le septuagénaire livrait la plupart des exemplaires dans les abris antiaériens où vivait la quasi-totalité de la population de Roermond à cette époque. Le 12 janvier 1945, Brinkman, sa femme et sa fille furent arrêtés. Tous trois moururent dans une prison à Cologne en mars 1945. [1][2]
Ce dernier n’est pas vrai. Sa mère a quand même pu être emmenée dans un hôpital pour les répatriant.e.s à Maastricht, où elle mourut du typhus. [3]
Dans le livre de Cammaert, nous lisons sur cette tragédie familiale :
De septembre 1944 au 12 janvier 1945, un journal produit à la machine à écrire, appelé "De Postduif", était publié à Roermond avec des nouvelles de l’avancée des Alliés, reprises du B.B.C. et de Radio Oranje. Les producteurs voulaient informer au maximum la population de Roermond, vivant dans des caves, des derniers développements sur les fronts. "De Postduif" paraissait quotidiennement dans un tirage d’une soixantaine d’exemplaires. Les producteurs et les distributeurs étaient le notaire septuagénaire H.J.F. Brinkman, sa fille S.M.A.J. de Puniet de Parry-Brinkman, A. Raupp, l’ingénieur Schlösser et D. Steenmeyer, un clandestin de La Haye. Le couple Van Leeuwen tapait le magazine dans l’appartement du résistant M.A.M. Bouman, qui a été exécuté au début de mai 1943.
Le 12 janvier 1945, des soldats allemands ont trouvé un exemplaire de "De Postduif" dans l’appartement de la famille Brinkman. Le notaire âgé, sa femme et leur fille Sophie furent arrêtés et emprisonnés à Cologne, où ils sont très maltraités. Herman Brinkman y mourut le 5 mars 1945, sa fille cinq jours plus tard. [4]
Sophie mourut à la prison Klingelpütz à Cologne le 10 mars 1945. [5]
La ville et la prison furent libérées quelques jours auparavant, le 6 mars 1945 [6]. Son père était mort la veille. Sa mère, comme indiqué plus haut, mourut le 27 mars 1945 dans l’un des hôpitaux de rapatriement à Maastricht du typhus qu’elle avait apporté avec elle de la prison. [3]
Il n’est pas improbable que Sophie et son père, dans leur état de faiblesse, aient également été victimes de cette maladie. Le typhus sévit à Cologne et dans de nombreux autres endroits en Allemagne vers la fin de la guerre. [7]
Sophie et son père furent enterrés à Cologne.
Contrairement à sa mère, ils ne figurent pas sur le monument aux morts de Roermond ni dans la base de données de l’Oorlogsgravenstichting ( Fondation des sépultures de guerre ).
Notes