1940-1945. La résistance dans la province néerlandaise du Limbourg.

Brigade blanche (Belgique)

Wikimedia

Voici un résumé de ce que l’on peut lire sur Wikipédia à propos de la Brigade blanche en Belgique. [1]
Le groupe fut fondé à Anvers au cours de l’été 1940, d’abord sous le nom de De Geuzengroep, puis sous celui de De Witte Brigade. Il se voulait une réponse à la Brigade noire, un groupe de collaborateurs qui appartenait au Vlaamsch Nationaal Verbond fasciste. Ils sont devenus si connus que dénomination Brigade blanche se généralisa dans l’opinion publique et désigna petit à petit la résistance dans son ensemble.
On en trouve un exemple sur ce site dans l’histoire de la résistance à Valkenburg, chapitre Beurre et œufs. Apparemment, cette confusion a même eu un effet aux Pays-Bas : Il l’a entendu grommeler ainsi: « Vous êtes tous des nuls. Cela ne m’arriverait jamais. J’ai 1000 kilos de beurre de la wehrmacht dans mon entrepôt frigorifique, mais aucune telle brigade blanche ne le peut y toucher. » [3]
Après la libération, on préféra donc parler de la Brigade blanche-Fidelio. En effet, son fondateur, l’instituteur Marcel Louette [2], avait pris Fidelio comme pseudonyme. Ils diffusaient un magazine anti-allemand Steeds verenigd - Unis Toujours, recueillaient des informations militaires, par exemple sur le port d’Anvers, et ramenaient des aviateurs alliés en Angleterre.
Un grand nombre de membres de la Brigade blanche étaient policiers.
Avec d’autres groupes de résistance, ils ont largement contribué à ce que les Alliés puissent s’emparer du port presque intact d’Anvers, qui était stratégiquement très important.

La Brigade blanche avait des sections dans les villes énumérées ci-dessous :
Aalst, Aarschot, Antwerpen, Berchem, Berlaar, Bertem, Beveren-Waas, Boom, Borgerhout, Broechem, Brugge, Brussel, De Panne, Deurne, Duffel, Eupen, Genk, Gent, Gierle, Hemiksem, Herent, Herenthout, Heist-op-den-Berg, Hoboken, Hombeek, Hoogstraten, Kapelle-op-den-Bos, Kessel-Lo, Kontich, Kortenberg, Leopoldsburg (Bourg-Léopold), Lichtervelde, Lier, Lissewege, Leefdaal, Leuven, Lombardsijde, Londerzeel, Luxemburg, Malmedy, Mortsel, Mechelen, Merksem, Muizen, Nieuwpoort, Ninove, Oelegem, Oostduinkerke, Oostende, Puurs, Ressegem, Sint-Amands, Sint-Gillis-Waas, Theux, Tienen, Tongeren, Waasmunster, Zeebrugge.

1. Witte brigade / brigade blanche, Wikipedia • Nederlands • Deutsch • English • Français
2. Marcel Louette Wikipedia • Nederlands • English • Français
3. Valkenburg, 25-04-1944

Les résistants tombés au Limbourg NL Brigade blanche (Belgique) – 3 pers.
Crapts, Henricus Nicolaas Nic	∗ 1913-12-06 Maastricht † 1944-09-13 Lanaye/Ternaaien	- Maastricht - Belgique - Brigade blanche (Belgique) - Nic Crapts était membre de la Brigade blanche. [1] Alors qu’il accompagnait les premiers libérateurs le 13 septembre 1944, il fut atteint par un tir provenant d’un des derniers … Cette personne n’est pas ( encore ?) inscrite sur les murs de la chapelle.-
Rijnders, Johannes Hubertus Jan	∗ 1920-07-12 Valkenswaard † 1944-10-18 Aachen	- Clandestins - Brigade blanche (Belgique) - Les soldats néerlandais - Jan Rijnders était conseiller fiscal et membre de la Résistance. Il était originaire de Valkenswaard et y est également enterré. Pendant la guerre, il collaborait avec la Brigade blanche … Cette personne n’est pas ( encore ?) inscrite sur les murs de la chapelle.
Schepers, Henri Hubert Harry, “De Wit”	∗ 1914-12-21 Elsloo † 1944-08-18 Meerssen	- Le travail forcé - Brigade blanche (Belgique) - Belgique - Elsloo - Meerssen - Une description assez détaillée de la vie de Harry Schepers se trouve sur stolpersteine.app [1]. Nous y lisons entre autres sur le tailleur et gardien de but de la première équipe du … paroi de gauche, ligne 07-03